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Faisons-nous assez pour lutter contre le changement climatique? Les différents pays respectent-ils leurs engagements? Certains pays font-ils mieux que ce qu’ils ont promis ? La transparence est cruciale pour répondre à toutes ces questions.
L’Accord de Paris de 2015 prévoit l’établissement d’un « cadre de transparence renforcé » afin de suivre, notifier et examiner les informations pertinentes par rapport à la mise en oeuvre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et des autres accords qui l’ont suivi. Ces informations concernent notamment les émissions de gaz à effet de serre des Parties, les mesures prises afin d’atténuer ces émissions et celles visant l’adaptation aux impacts du changement climatique, ainsi que l’appui fourni et reçu sous la forme de ressources financières, d’un transfert de technologies et d’un renforcement des capacités.
La notification régulière de ces informations, et leur examen par des experts pour s’assurer de leur fiabilité, est devenue l’un des éléments centraux des accords climatiques internationaux. En clarifiant ce que les Parties font en termes de mise en oeuvre de leurs engagements sous des accords internationaux, la transparence aide à construire de la confiance entre les Parties. La transparence peut indiquer si le niveau d’efforts collectifs entrepris par les pays est adéquat pour répondre au changement climatique, en mettant en évidence ce qu’ils font individuellement.
Ce guide thématique a été préparé pour donner aux négociateurs un aperçu de l’historique des négociations sur la transparence. Il reprend les décisions principales déjà adoptées ainsi qu’une analyse rapide des sujets en cours vus sous l’angle des pays en développement.